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Nous sommes le voyage… en Corée-du-Sud !

Portrait de Marie en 1re année du Mastère Design Strategy

Marie, peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours académique ?

Après mon brevet des collèges, j’ai réussi le concours pour rentrer à l’Ecole Boulle à Paris, en section bijouterie-joaillerie. J’y suis restée 6 ans. Après l’obtention de mon Diplôme des Métiers d’Art, je voulais voir ce que je pourrais étudier qui pousserait ma formation un peu plus loin. Je suis donc partie au Canada pendant 1 an, où j’ai découvert sur place le Design à l’Université de Montréal. Le métier me plaisant, je me suis tournée vers l’École Supérieure de Design à Troyes car elle proposait un Master Design Strategy ainsi qu’un semestre d’études à l’étranger. Je suis donc entrée en 3e parallèle, me positionnant en design produit.

Pourquoi avoir choisi Séoul pour ce semestre à l’étranger ?

Ayant déjà étudié au Japon, grâce à un partenariat via l’école Boulle et l’école TASK (京都美術工芸大学 Kyoto Arts And Crafts University), je voulais contempler un autre pan de la culture asiatique. De plus, je ne connaissais absolument rien de la Corée, mis à part sa situation politique complexe et quelques stéréotypes occidentaux à base de cérémonie royale et de musique électronique. J’ai, depuis mon plus jeune âge et comme beaucoup de personnes de ma génération, toujours été fascinée par la culture asiatique. Et le vivre en Corée me permettait de la comprendre un peu plus en profondeur, en échangeant et vivant sur place. J’ai choisi la Corée du Sud car j’aime observer les sociétés, et comprendre comment l’Art exprime les désirs, les déceptions, les espoirs, les envies, les non-dits, enfin tout ce qui constitue et fait fonctionner une population. Je veux pouvoir assimiler le passé d’un pays et d’une culture pour en comprendre les valeurs actuelles, qui découle de son passé d’une manière ou d’une autre, et pour pourvoir interpréter la démarche d’un.e créateur.rice traduite dans une oeuvre ou un objet. L’histoire de ce pays est riche, ainsi que son patrimoine qui est en lien très étroit avec la Chine et le Japon.

Quels sont les grands changements dans ton quotidien sur place mais aussi à l’école/l’université ?

Sur le campus, les lieux sont plus ouverts avec des bâtiment modernes immenses et éparses. Pour une novice, il est peu aisé de s’orienter, mais une fois que les habitudes sont prises face aux besoins des études et des rendez-vous, les passages secrets et autres raccourcis se révèlent rapidement ! J’apprécie particulièrement les spacieuses “salles de lecture”. Ce sont des espaces hauts de plafond et épurés où les élèves se rendent pour réviser, loin de toute distraction électronique ou alimentaire, et accessibles à toutes heures du jour et de la nuit. Je ne peux pas décemment évoquer la bibliothèque (dite “Central Library”) sans parler de ses ouvrages sur l’Art aussi bien antique que contemporain, qui est ouverte sans discontinuer. Ce faste pour l’étude, par les salles de classe qui me permettaient de rester jusqu’à très tard dans la nuit sur place, me fait sentir comme Hermione Granger à Hogwarts !

Dans la vie, pour ceux et celles qui ont eu la chance d’aller au Japon ou en Corée, la première fois que l’on y respire, que l’on contemple le paysage, que l’on marche dans la rue, je pense que l’impression est la même pour tous : on se trouve sur une autre planète. Tout est si neuf, les sons, les signes, la manière de se mouvoir, les intonations,… Dans ma vie au quotidien, disons que je vis bien malgré le fait de ne pas pouvoir communiquer en Coréen. Les plus gros changements se tiennent au niveau administratif  qui est un calvaire sans nom pour les non-initiés ! Il y a aussi un gros changement côté déchets, puisqu’en Corée, tout est emballé. Le moindre bonbon dans son sachet, la moindre banane vendue à l’unité, les biscuit dans leur barquette,… Moi, qui tient le déchet plastique comme une des pires catastrophe écologique de notre temps, j’ai dû me plier à ce mode de consommation. J’ai fini par prendre mes repères : je partage mes journées en semaines entre mes cours (que j’adore !), mes siestes pour rattraper mes nuits et mes activités “intra-scolaires” (donner des cours d’anglais, repas organisés et visites entre expatriés), et le week-end entre des visites de musées, des croquis de palaces et les découvertes culinaires !

Quel est ton coup de cœur culturel dans la ville/le pays ?

Mon coup de cœur revient à la nourriture Coréenne (lorsqu’elle n’est pas trop épicée !) et à leurs emballages (qui, bien que polluants, sont très attrayants visuellement). Les musées,  les palaces sont des lieux des plus agréables pour s’asseoir et dessiner sous les cerisiers en fleurs. Je retiendrais également la bienveillance des professeurs. Et lorsque je me promène dans les rues commerçantes, le fait d’écouter de la K-pop va être un élément de la vie à Séoul qui va beaucoup me manquer.

Qu’attends-tu de cette expérience de quelques mois à l’étranger ?

J’attends de cette expérience d’apprendre, d’échanger. Et si ce sont, pour le moment, surtout via les étudiant.es expatrié.es que je comprends la manière de fonctionner et de penser des Coréen.nes, je ne perds pas espoir de me faire des ami.es sur place ! Je rencontre assez de gens avec qui je peux partager un repas ou une conversation, que ce soit avec mes professeur.es ou les timides élèves coréennes de mes classes.

Merci Marie et à bientôt à Troyes !

 

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